Le mépris des généraux

Le peuple algérien face au mépris des généraux

Profitant de l'inquiétude générée aux quatre coins du monde par un virus, les généraux algériens ont, semble-t-il, donné l'ordre aux ministres d'un gouvernement illégal et illégitime de reprendre les insultes en direction du peuple. Au même moment, la Justice aux ordres de la sécurité militaire continue ses dérives en envoyant en prison des innocents. Au même moment, la Révolution pacifique du peuple ne faiblit pas. Mais cette fois, les généraux-décideurs, au nombre de 40 à 50, se rendent compte que le temps ne joue pas pour eux, surtout que le prix du pétrole n'arrête pas de dégringoler. Les insultes en direction du peuple sont-elles le prélude à l'utilisation de la force par les policiers, les éléments de la sécurité militaire et les soldats de l'armée? Les policiers et les éléments de la sécurité militaire utilisent déjà la violence contre le peuple. Mais cette violence n'a pas suffi à venir à bout de la Révolution pacifique du peuple. Si d'aventure, les 50 généraux-décideurs donnent l'ordre aux soldats de réprimer le peuple, le pays entrera dans une période pleine d'incertitudes. L'armée algérienne risque, dans cette éventualité, de perdre sa cohésion. Visiblement les 50 généraux-décideurs n'ont pas l'intention d'écouter le peuple et sa demande de souveraineté; ils préfèrent continuer leur fuite en avant, leurs manipulations et leurs mensonges. La désignation au mois de décembre passé d'un nouveau chef de l'état par les généraux, à travers une honteuse mascarade électorale, n'a rien apporté de nouveau. Le peuple continue ses marches pacifiques. La volonté d'un changement véritable du peuple est inébranlable. Telle est l'équation algérienne en ce moment...Une équation dont la solution ne peut ignorer la volonté populaire. Une équation qui ne peut trouver sa solution dans les décisions insensées des 50 généraux qui veulent maintenir le système, en place depuis le 9 septembre 1962, pour l'éternité...