Médias et liberté...

Aucun média au monde n'est complètement libre. En revanche, il y a des journalistes libres. Même en Algérie, il y'a des journalistes libres, ils travaillent dans des conditions très difficiles. Le métier de journaliste a été pollué par la sécurité militaire depuis de longues années. Toutes les rédactions ont leurs "envoyés spéciaux": ces collaborateurs de la sécurité militaire qui se prennent pour des journalistes. Ainsi, pour l'exemple, ces "envoyés spéciaux" ont "tué" Madani Mezrag, cet autre "envoyé spécial" trois fois quand il était au "maquis"...La presse algérienne a commencé à perdre sa liberté, progressivement, à partir du coup d'état de janvier 1992...Cette liberté qu'elle avait eu uniquement deux ans auparavant. Car du coup d'état du 9 septembre 1962 jusqu'aux tragiques événements d'octobre 1988, la presse était celle du système militaire du parti unique...Les plus grosses dérives apparaissent avec quelques quotidiens arabophones qui écrivent, au milieu des années 1990, des articles mensongers, racistes, dans l'impunité totale. C'est cette démarche que va perfectionner le directeur d'une chaîne de télévision mis en prison hier. Cet homme médiocre, sans aucune valeur humaine, est devenu une pièce importante de la mafia algérienne. Ce n'est pas l'unique journaliste qui a emprunté ces chemins du déshonneur; d'autres font encore du mal au peuple, au pays, en ignorant la Révolution du 22 février 2019...