Les étoiles se souviennent de tout ...

(... ) Deux tableaux de peinture étaient accrochés aux murs de la salle de réception; deux copies de deux œuvres du même peintre, Edvard Munch. Le premier tableau s'appelait le Cri, peint en 1893; sur le point de se coucher, le soleil donnait une couleur rouge au fond de la mer tandis qu'un homme criait son malaise. Le peintre norvégien n'avait jamais oublié ce qu'il avait entendu. «J'ai senti monter un grand cri et j'ai entendu ce grand cri», avait-il dit. Le second tableau, terminé en 1895, était intitulé Clair de lune; la mer accueillait cette fois en son sein un peu de lumière dans une plage déserte et sombre. Mais c'était une étrange lumière, juste une petite clarté qui s'avérait insuffisante face à la solitude obscure des lieux. Comme si cette peinture racontait des histoires inavouables qu'on n'arrivait pas à voir dans le tableau, de terribles histoires qui pouvaient menacer toute l'humanité (...) ", c'est dans Les étoiles se souviennent de tout