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Le Télégramme parle de la Porte de la mer ...

À la mort de sa mère, Amina est violée par son père qui est entré dans la rébellion islamiste. Pour subvenir aux besoins de ses deux frères et de son fils, elle se résigne à vendre ses charmes dans une ville d’Alger gangrenée par la corruption et la compromission. Dans ce milieu glauque, elle se lie d’amitié avec de jeunes femmes belles comme elle et qui se mutinent contre une société contemporaine qui part à la dérive. Elle fait aussi des rencontres qui la marqueront à jamais. Elle se lie d’amitié avec un journaliste et vit une passion torride avec un attaché d’ambassade qui la décevra. Mais, c’est son amour pour son pays qui triomphera. Raconté ainsi, ce roman a tout du mélodrame. Il l’est en effet, sauf que l’auteur a le courage de peindre un pays gouverné par des dirigeants mafieux et d’esquisser le visage d’une Kabylie qui se prépare à la révolte. Ses portraits féminins sont d’une rare douceur et représentent l’espoir.
Dommage que les descriptions d’Alger, de la Kabylie, de Bejaïa et sa fameuse Porte de la mer et des faubourgs parisiens, un peu trop longues, viennent couper le rythme de cette histoire dense

Dominique le Bian-Rivier ( le 29 août 2016 )

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